Barbara de RadiguĂšs

Publié le 18/03/12
RĂ©digĂ© par 
ecolo1060

Depuis quand habites-tu Ă  Saint-Gilles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?

Je suis arrivĂ©e Ă  Saint-Gilles un peu par hasard, aprĂšs mes Ă©tudes. A l’Ă©poque, je connaissais mal Bruxelles. Mes parents avaient quittĂ© la rĂ©gion bruxelloise pour s’installer Ă  Verviers alors que j’avais 7 ans. Mais j’ai toujours su que c’est Ă  Bruxelles que je voulais vivre. Je cherchais un quartier proche du centre sans ĂȘtre trop bruyant. J’ai atterri rue Antoine BrĂ©art, Ă  Saint-Gilles, il y a 12 ans et je ne le regrette pas: Essayer Saint-Gilles, c’est l’adopter!

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprĂ©cies, qu’est-ce qui devrait ĂȘtre changĂ©/amĂ©liorĂ©?

Je n’ai pas de voiture et je travaille chez moi, je connais donc bien le quartier, j’y passe Ă©normĂ©ment de temps. Je le trouve convivial, les gens se saluent facilement, les commerçants sont chaleureux, et je trouve tout ce dont j’ai besoin Ă  proximitĂ© de chez moi, Ă©picerie, boucherie, informatique, bricolage,… En termes de mobilitĂ©, le quartier est trĂšs bien connectĂ© grĂące aux diffĂ©rentes lignes de transports en commun, aux stations Cambio et Villo. Je jongle donc entre les diffĂ©rents modes de transports, je passe du vĂ©lo, au tram ou Ă  la voiture en fonction de mes besoins.

Par contre, il y a bien des amĂ©liorations Ă  apporter en termes d’espace public, notamment. Ainsi, la place Van Meenen au pied de l’une des plus belles maisons communale de la RĂ©gion, mĂ©rite mieux qu’un parking. Si la commune a dĂ©cidĂ© de rĂ©duire l’espace rĂ©servĂ© aux voitures, la surface dĂ©diĂ©e aux piĂ©tons reste insuffisante et mal amĂ©nagĂ©e, et n’attire pas le promeneur sauf le lundi aprĂšs-midi, jour de marchĂ©. Je pense aussi au mobilier urbain : Ă  Saint-Gilles, on dirait qu’on s’obstine Ă  le placer en dĂ©pit du bon sens! Il suffit de voir l’abribus de la station Horta, qui est mis de telle maniĂšre qu’il empĂȘche quasi le passage d’une chaise roulante, d’un caddy ou d’une poussette. Sans compter le manque criant de parkings vĂ©los dans notre commune.

Pourquoi milites-tu chez ECOLO ?

Ecolo est pour moi un lieu de plus pour faire bouger le monde. Nous ne pouvons pas continuer de vivre dans une sociĂ©tĂ© qui nuit au plus grand nombre de sa population. PauvretĂ©, stress, perte de sens,… sont les consĂ©quences de notre sociĂ©tĂ© capitaliste qui traite les humains aussi mal que son environnement.

D’autre part, ma pratique professionnelle en tant que facilitatrice de processus participatif m’a permis de rencontrer de nombreux acteurs et des projets de la rĂ©gion bruxelloise. J’y ai vu de trĂšs belles initiatives comme de (trop) nombreux projets mal conçus. Cela m’a donnĂ© envie de m’impliquer davantage dans la gestion politique aux niveaux rĂ©gional et communal. C’est dans cet esprit, qu’il y a un an, je suis devenue secrĂ©taire politique de la locale Ecolo Saint-Gilles.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta premiÚre décision?

Je commence par une action qui peut paraĂźtre symbolique mais qui en fait montrerait un changement d’approche. Je change la dynamique du conseil communal, j’en fais un vĂ©ritable lieu de dĂ©mocratie : ouverture des dĂ©bats, possibilitĂ© d’interpellation moins rigide, groupes de travail oĂč tous les partis peuvent jouer leur rĂŽle. La majoritĂ© PS-MR actuelle manque d’écoute et n’encourage pas la participation au niveau du conseil, il ne faut donc pas s’étonner qu’elle soit incapable de le faire avec les citoyens de la commune.

À Saint-Gilles, on peut te croiser


Dans la rue, Ă  pied ou sur mon vĂ©lo ! Dans les commerces saint-gillois, vu que j’y fais presque toutes mes courses.  Au marchĂ© de la place Van Meenen, le lundi, et du Parvis le week-end.

Comment peut-on te contacter?

Par mail: barbara@radigues.be
Par téléphone: 02/539.33.6
Ou en venant sonner chez moi : 52 rue Antoine Bréart.